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NOUVELLE SÉRIE
Joo
(170 x 113.5)
Huile sur toile | 2021
Huile sur toile | 2021
Sans déjeuner et sans herbe
(170 x 88 cm)
Huile sur toile | 2019
FR
La peinture " Sans déjeuner et sans herbe" revisite la toile " Le déjeuner sur l'herbe" d'Édouard Manet avec les codes de notre époque.
Cette peinture nous propose une vision ou l'addiction des réseaux sociaux et des images absorbe notre pensée et notre temps. Paradoxalement l’hyper connectivité des individus produit une forme d'isolement social. Chacun est emmuré dans un monde d'images où les casques de réalité virtuelle ressemblent étrangement à une brique posée sur le regard. Cette métaphore rappelle le mythe de la caverne de Platon où personne n'a accès au réel. Les personnages sont coupés comme s’ils provenaient d'une image numérique défectueuse. Serions-nous aussi en train de les regarder à travers notre prisme déformant ?
Néanmoins, tous ne sont pas possédés par l'illusion au point d'en être déstructurés. Un enfant nous regarde. Coiffé d'un casque de chantier, il rayonne dans le triangle central du tableau. Acteur du réel, il bâtit son présent et construit une autre vision.
Il est le seul à pouvoir constater qu'il n'y a pas de déjeuner, pas d'herbe et pas de rivière comme dans le tableau d'origine. Ce décor reflète notre époque consumériste et aveugle où la nature est relayée au second rang, provoquant la disparition des espèces végétales et animales, la raréfaction de l'eau potable, le manque de nourriture saine.
L'enfant incarne l'avenir et l'espoir tandis que les adultes autour de lui produisent passivement un monde dont ils n'ont pas conscience.
EN
"No Luncheon and no Grass" (“Sans déjeuner et sans herbe”)
The painting “No Luncheon and no Grass” is a modern take on the canvas by Édouard Manet, “Luncheon on the Grass” (“Le déjeuner sur l'herbe”).
The painting depicts a world in which addiction to social media absorbs our thoughts and our time. Ironically, the hyperconnectivity of people creates a form of social isolation. Everyone is prisoner to a world of images, where the masks of virtual reality are like a brick wall in front of their eyes.
This metaphor reminds us of the myth of Plato's Cave, where no one is aware of reality.
The characters are sliced through as if they are the product of a faulty digital image. Are we too looking at them through our own deformed lens?
However, not all of them belong to the illusion - a child watches us. With his hardhat, he stands out in the central triangle of the painting. A being from the real world, he fights the present and constructs another vision.
He is the only one to see that there is no lunch, no grass and no river, as there were in the original painting.
The setting reflects our consumerist era; blind to the fact that nature is given little importance, causing the extinction of plant and animal species, the scarcity of safe water, and a lack of clean food.
The child embodies a hopeful future, while the adults around him passively create a world in which they remain unaware.
Huile sur toile | 2019
FR
La peinture " Sans déjeuner et sans herbe" revisite la toile " Le déjeuner sur l'herbe" d'Édouard Manet avec les codes de notre époque.
Cette peinture nous propose une vision ou l'addiction des réseaux sociaux et des images absorbe notre pensée et notre temps. Paradoxalement l’hyper connectivité des individus produit une forme d'isolement social. Chacun est emmuré dans un monde d'images où les casques de réalité virtuelle ressemblent étrangement à une brique posée sur le regard. Cette métaphore rappelle le mythe de la caverne de Platon où personne n'a accès au réel. Les personnages sont coupés comme s’ils provenaient d'une image numérique défectueuse. Serions-nous aussi en train de les regarder à travers notre prisme déformant ?
Néanmoins, tous ne sont pas possédés par l'illusion au point d'en être déstructurés. Un enfant nous regarde. Coiffé d'un casque de chantier, il rayonne dans le triangle central du tableau. Acteur du réel, il bâtit son présent et construit une autre vision.
Il est le seul à pouvoir constater qu'il n'y a pas de déjeuner, pas d'herbe et pas de rivière comme dans le tableau d'origine. Ce décor reflète notre époque consumériste et aveugle où la nature est relayée au second rang, provoquant la disparition des espèces végétales et animales, la raréfaction de l'eau potable, le manque de nourriture saine.
L'enfant incarne l'avenir et l'espoir tandis que les adultes autour de lui produisent passivement un monde dont ils n'ont pas conscience.
EN
"No Luncheon and no Grass" (“Sans déjeuner et sans herbe”)
The painting “No Luncheon and no Grass” is a modern take on the canvas by Édouard Manet, “Luncheon on the Grass” (“Le déjeuner sur l'herbe”).
The painting depicts a world in which addiction to social media absorbs our thoughts and our time. Ironically, the hyperconnectivity of people creates a form of social isolation. Everyone is prisoner to a world of images, where the masks of virtual reality are like a brick wall in front of their eyes.
This metaphor reminds us of the myth of Plato's Cave, where no one is aware of reality.
The characters are sliced through as if they are the product of a faulty digital image. Are we too looking at them through our own deformed lens?
However, not all of them belong to the illusion - a child watches us. With his hardhat, he stands out in the central triangle of the painting. A being from the real world, he fights the present and constructs another vision.
He is the only one to see that there is no lunch, no grass and no river, as there were in the original painting.
The setting reflects our consumerist era; blind to the fact that nature is given little importance, causing the extinction of plant and animal species, the scarcity of safe water, and a lack of clean food.
The child embodies a hopeful future, while the adults around him passively create a world in which they remain unaware.
The wave
(56 x 45 cm)
Huile sur toile | 2020
Huile sur toile | 2020
Vision of
(56 x 45 cm)
Huile sur toile | 2019
Huile sur toile | 2019
Guillaume
(45 x 56 cm)
Huile sur toile | 2019
Huile sur toile | 2019
The breack
(200 x 88 cm)
Huile sur toile | 2019
FR.
Cette peinture revisite la Cène du Christ peinte par Léonard de Vinci.
La Cène de Léonard De Vinci est une icône incontestable de l'art et de notre histoire. En utilisant la force de cette image avec la radicalité de notre signalétique urbaine (rouge et blanc) , nous créons une nouvelle forme d'expression : une peinture signalétique, qui réactualise une illustration sacrée.
Ces personnages symbolisent les bâtisseurs de notre époque : le casque, le gilet fluo et les chaussures renforcées. Quel que soit où l'on se trouve sur la planète, les travailleurs portent le même uniforme. Ce qui en fait la tenue référente de notre époque. Ils sont coupés pour signifier qu'ils sont eux mêmes à l'image de ce monde : en construction, incomplet et contradictoire. Tous sont en chantier.
Seul le personnage central est complet. Il incarne l'unité et la paix. Parallèlement, La Cène du christ prémédite la disparition de l'élu. En paginant un Africain, c'est une allusion aux migrants les plus courageux qui meurent en mer. Cette peinture signalétique est une vision contemporaine du chantier humain.
Dans notre société mondialisée où paradoxalement, les dogmes s'affrontent violemment, cette peinture propose une pose (The break), une trêve temporaire dans ce chantier humain. Les travailleurs se réunissent alors autour de la table pour faire une pause et se restaurer. Nous ignorons de quoi sera fait demain alors prenons le temps de savourer chaque instant, car ce repas pourrait être le dernier.
Huile sur toile | 2019
FR.
Cette peinture revisite la Cène du Christ peinte par Léonard de Vinci.
La Cène de Léonard De Vinci est une icône incontestable de l'art et de notre histoire. En utilisant la force de cette image avec la radicalité de notre signalétique urbaine (rouge et blanc) , nous créons une nouvelle forme d'expression : une peinture signalétique, qui réactualise une illustration sacrée.
Ces personnages symbolisent les bâtisseurs de notre époque : le casque, le gilet fluo et les chaussures renforcées. Quel que soit où l'on se trouve sur la planète, les travailleurs portent le même uniforme. Ce qui en fait la tenue référente de notre époque. Ils sont coupés pour signifier qu'ils sont eux mêmes à l'image de ce monde : en construction, incomplet et contradictoire. Tous sont en chantier.
Seul le personnage central est complet. Il incarne l'unité et la paix. Parallèlement, La Cène du christ prémédite la disparition de l'élu. En paginant un Africain, c'est une allusion aux migrants les plus courageux qui meurent en mer. Cette peinture signalétique est une vision contemporaine du chantier humain.
Dans notre société mondialisée où paradoxalement, les dogmes s'affrontent violemment, cette peinture propose une pose (The break), une trêve temporaire dans ce chantier humain. Les travailleurs se réunissent alors autour de la table pour faire une pause et se restaurer. Nous ignorons de quoi sera fait demain alors prenons le temps de savourer chaque instant, car ce repas pourrait être le dernier.
Back to Hanoi
(56 x 45 cm)
Huile sur toile | 2019
Huile sur toile | 2019
Homme moderne
(170 x 127)
Huile sur toile | 2021
Huile sur toile | 2021
Guillaume 2
(100 x 100 cm)
Huile sur toile | 2019
Huile sur toile | 2019
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